Il s'agit ici de concentrer tout le travail de reconnaissance et de réécriture sur une machine différente de celle qui héberge les comptes des utilisateurs du domaine virtuel.
Pour cela, reprenons le cas précédent et supposons, cette fois-ci, que l'on désire réaliser la reconnaissance sur le mailhost général de l'Université (shiva.jussieu.fr) et non sur le mailhost du CCR. Cela pourrait s'avérer intéressant dans le cas où on préférerait une administration centralisée.
Dans ce cas, le mailhost du CCR n'a besoin d'aucune modification.
La configuration du DNS est simplifiée :
; zone jussieu.fr
upmc IN MX 100 shiva.jussieu.fr.
Ici, il n'y a plus besoin de mailhost.upmc puisque nous allons voir que le routage s'effectue explicitement et non plus via le DNS. Cette modification du DNS n'est donc plus utilisée que pour annoncer l'existence du domaine virtuel upmc.jussieu.fr.
Le mailhost de jussieu.fr doit bien sûr être modifié. Voici les nouvelles variables de configuration :
Cette variable doit pointer sur un fichier qui doit contenir en tout et pour tout :
upmc.jussieu.fr: local.NIMPORTEQUOI
Cette ligne indique à shiva que tout courrier reçu adressé à upmc.jussieu.fr doit être envoyé vers l'agent de remise (mailer) local. Comme précédemment, ceci provoque une lecture du fichier des aliases.
Le fichier des aliases doit contenir en particulier une ligne pour chaque adresse dans le domaine virtuel :
President@upmc.jussieu.fr: toto@ccr.jussieu.fr
Comme précédemment, cette adresse est locale et le fichier des aliases peut donc être compilé avec la commande newaliases.
Cette variable doit pointer sur un fichier. Celui-ci doit contenir une ligne pour chaque adresse distante à transformer en adresse virtuelle :
toto@ccr.jussieu.fr President@upmc.jussieu.fr
Attention : l'adresse figurant en partie gauche n'est plus une adresse locale. Le fichier ne peut donc plus être compilé avec l'astuce « sendmail -bi ». Il faut le compiler avec makemap (voir le paragraphe 3.6.16, page ).